Dans le Soir d’aujourd’hui, Michel Legrand, le président du Gerfa (Groupe d’étude et de réforme de la fonction administrative), est interrogé sur les récentes nominations à la tête de certaines entreprises publiques. Extraits choisis :
« Les désignations respectant un équilibre politique semblent incontournables pour les entreprises publiques. Voire obligatoires…
« Le problème n’est pas l’intervention du niveau politique, le problème vient de la particratie. Dès qu’il y a un problème décisionnel au niveau politique, il devient un problème de parti. Et là, on sort du cadre démocratique, on entre dans des solutions qui aboutissent toujours à une répartition de pions, de points… Le but de l’opération échappe alors à l’intérêt public pour devenir un équilibrage politique. C’est le mal belge typique (…)
« Ça se passe différemment dans les pays voisins ?
« En France ou en Allemagne, le gouvernement décide aussi mais les choix paraissent plus évidents, font moins appel à des données politiques. En France, par exemple, il n’est pas rare que le gouvernement désigne ou confirme quelqu’un supposé être aux couleurs de l’opposition. On y est plus basé sur des critères de compétence. »
Autre remarque du président du Gerfa : « Il existe… des obligations de parité linguistique et on constate pourtant que chaque fois les francophones perdent des plumes. »
Signalons par ailleurs que le journal Le Soir a également rendu compte de la sortie du dernier livre de Jules Gheude. C’était mercredi passé. Voici l’article de David Coppi (cliquer sur l’image pour l’agrandir) :
« Ça se passe différemment dans les pays voisins ?
« En France ou en Allemagne, le gouvernement décide aussi mais les choix paraissent plus évidents, font moins appel à des données politiques. En France, par exemple, il n’est pas rare que le gouvernement désigne ou confirme quelqu’un supposé être aux couleurs de l’opposition. On y est plus basé sur des critères de compétence. »
Je confirme…
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